jeudi 28 octobre 2010

A propos des commentaires

Bonjour à toutes/tous. 
J'ai eu vent des petits soucis concernant la façon de poster les commentaires.
En fait la procédure est assez simple, il y a juste une clé de sécurité.
Pour poster un commentaire : 
- Cliquez sur ' écrire un commentaire '
- Ecrivez votre commentaire, et juste en dessous dans la case " sélectionnez le profil ", choisissez " Nom/URL ". une fenêtre apparaît pour que vous puissiez entrer votre nom ( L'url n'est pas obligatoire ).
- Cliquez ensuite sur " publier un commentaire ". Un "Captcha" apparaît en dessous l'apperçu du commentaire, c'ets une protection contre le spam. Il vous suffit d'inscrire le mot que vous voyez s'afficher dans la case juste en dessous.
- Validez une seconde fois votre commentaire. Normalement ça fonctionne !

GDS.

mardi 19 octobre 2010

Un peu de folklore local.

" Il y a plus de faits et de détails historiques valables dans les oeuvres d'art qu'il n'y en a dans les livres d'histoire."
[ Charlie Chaplin ]

Je ne sais pas si on peu proprement parler d'oeuvres d'art, étant donné qu'aujourd'hui, les Shiisa sont probablement produits à la chaine dans des moules. tout perd de son charme... 
C'est donc d'un ' détail ' dont je vais vous parler aujourd'hui : Le shiisa. 


Le Shiisa est considéré comme ' le protecteur ' des maisons d'Okinawa. Cet étrange animal à mi chemin entre le chien et le lion se retrouve sur le toit ou bien le portail de chaque maison ici. 
De ce que j'ai pu observer, il y en a en plâtre, terre cuite ou céramique. Esthétiquement, certains sont très jolis et d'autres manquent sérieusement de sens esthétique. C'est certain. Mais là n'est pas la question. 
Comme je le disais plus haut, le Shiisa est l'animal protecteur d'Okinawa, mais il faut savoir qu'on le retrouve aussi en Chine. En tout cas c'est en Chine que se trouve son congénère le plus semblable ( on ne peut cependant pas nier que l'animal s'inspire grandement du sphynx égyptien ). Bref, qui dit " production de biens semblables dans deux pays frontaliers - oui bon d'accord il y a la mer entre deux, mais chut ! - " dit forcément " concurrence économique. " Cependant, il semblerait que les deux pays aient trouvé un accord il y a pas mal de temps déjà. Je ne saurais pas vous renseigner.. moi et l'histoire ça a toujours fait deux. Sachez juste que le meilleur moyen de différencier les shiisa okinawaien des shiisa chinois est tout simplement de compter le nombre de griffes de la bête. Ainsi les shiisa chinois possèdent 5 griffes, tandis que ceux d'okinawa n'en comptent que 4. Différence moindre, nous sommes bien d'accord, mais si ça peut éviter les conflits, je vote pour. 


Le fait de poser des couples de Shiisa sur le toit des maisons à Okinawa est en réalité assez récent, fin du 19ème siècle il me semble. Avant, ils ne protégeaient que les temples et les palais ( ce qui me fait dire qu'à l'époque, ce n'était certainement pas produit à la chaîne ! ). Oui, effectivement les petites bêtes vont par deux. C'est une amie japonaise qui a eu la gentillesse de m'expliquer le pourquoi du comment. 
Lorsque vous rencontré un couple de Shiisa, vous ne faites pas forcément attention la première fois mais vous remarquez tout de même assez rapidement cette petite différence : l'un à la gueule ouverte et l'autre fermement close. Curieuse que je suis, il me fallait donc une explication. 
En réalité, plus que de repousser les forces maléfiques, le Shiisa est aussi censé absorber le bonheur. L'éternelle lutte du bien contre le mal en somme : une force positive pour repousser une force négative. Le mâle a donc la gueule ouverte pour aspirer le bonheur, et la femelle, postée de l'autre côté de l'entrée de l'habitaion, a la gueule solidement close pour que le bonheur ne puisse pas repartir. 
Voilà pour la petite anecdote du jour.


Pas grand chose avec les articles précédents... ni avec les suivants d'ailleurs.

Il faut que j'en trouve un couple de miniatures ~ !

GDS

mercredi 13 octobre 2010

Parce que l'immigrée française est aussi studieuse.

Bonjour ~
depuis mon arrivée, j'ai écris. Peu...d'accord, mais j'ai écris. Et à lire mes articles, on pourrait croire que je ne fais que sortir et faire du shopping ! Faux, mes amis ! J'étudie aussi.



L'étudiante française en plus d'être fêtarde est aussi studieuse ! Qui l'eût cru ? Hier, mes compatriotes et moi même avons entamé notre troisième semaine de cours intensifs de japonais. La première semaine fut un véritable parcours du combattant ! 18 leçons du "minna no nihongo " revues en 4 cours. Chaque soir, les exercices de 4/5 leçons complètes à terminer, soit environ une cinquantaine. Moi qui n'ai franchement pas l'habitude de travailler mes cours le soir, je pensais avoir beaucoup plus de mal à prendre le rythme. La motivation doit aider ! Finalement on a bien sû gérer la montagne de travail et on s'en est plutot bien sorti. Du coup, on a pu, comme prévu, entamer la leçon 19 dès la deuxième semaine. Enfin du neuf ! Par contre le cerveau avale tellement d'information dans la journée que le soir, le mal de crâne passe à l'attaque. Et il est loin d'être sympa celui-là !
Ce qui est sympa en revanche, c'est de comprendre enfin ce qu'il se passe autour de nous. J'admets que pour le moment c'est encore assez approximatif mais les progrès sont là et c'est assez agréable, surtout pour la petite fierté personnelle que ça procure. 

Un petit apperçu de l'emploi du temps des trois petits français que nous sommes ? 
pointés en violet : les cours de japonais ( grammaire, vocabulaire.. etc ) 
pointés en vert : les cours de lecture / conversation / culture
pointés en rouge/rose/bordeau ou ce que vous voulez : les options ( soit histoire de l'art japonais, art d'okinawa et karaté )
Enfin, les autres cours parlent d'eux-même. Pour les non-initiés, sachez que ce qu'on appelle ' Kanji ' sont les caractères complexes tirés du chinois, il s'agit donc d'un cours d'écriture et de compréhension. 

Sachant qu'en plus de ça, nous avons eu la bonne idée de rejoindre des clubs, les journées sont bien remplies ! Mais c'est gratifiant, et tous les cours ( options comprises ) étant en japonais, les moments où l'on n'entraîne pas nos  oreilles sont assez rare ! 

Sur-ce, à très bientôt. 
Je vous laisse avec une photo de reproductions de peintures du 18ème siècle qu'une de nos profs nous a gentiment offert. Que ça plaise ou non, le geste était sympa. 



Bonne fin de journée. 
GDS.

mardi 5 octobre 2010

Festival de l'université des RyukyuS

Le weekend dernier ( 2 et 3 octobre donc ) se déroulait le festival de l'université des ryukyus, université qui se trouve à environ 40-45 minutes à pieds de la mienne. La première réflexion qu'on peut se faire, pour rester poli et  naturel : " FWAH ! La vache... c'est grand..."
Dressons le tableau, l'université des Ryukyus c'est une petite ville à part entière : une bonne quarantaine de bâtiments qui s'étalent et en long et en hauteur, un terrain de baseball, un terrain de foot, une piscine, des serres, un hopital universitaire, des routes, des parkings, des feux de signalisation DANS le campus et au beau milieu de tout ça, une scène ouverte au dessus d'un lac, le tout entouré d'une abondante végétation. 

La photo n'est qu'un petit apperçu de la réalité...c'était vraiment impressionnant de se dire qu'on était à l'intérieur de la fac.
En plus, il s'agissait donc de deux jours spéciaux : le festival de l'université. Rien à voir avec ce qu'on pourrait voir dans nos contrées françaises. D'immenses tentes sont installées au centre du campus et on entend des dizaines de voix qui appellent pour vendre boissons, friandises, glaces, brochettes.. etc. Quelques uns proposeront aussi des jeux mais ça se fait plus rare que les stands incitant au goinfrage. C'était donc le moment de déguster quelques takoyaki. Qui, parmi ceux qui en ont déjà mangé à la Japan Expo, n'a pas en gardé en travers de la gorge les 12€ que lui ont coûté ses 4 malheureuses boulettes ? Ici, la barquette de 8 takoyaki ( un genre de beignet tout rond fourré au poulpe et décoré avec de la sauce, de la ciboule et autres garnitures ) se paye 200Yens soit un peu moins de 2€ et c'est carrément meilleur, évidemment.
Bien entendu, qui dit festival dit spectacle. En parfait petits touristes on a donc assisté à plusieurs représentation : de la breakdance sur la grande scène entourée d'arbre, de l'Eisa ( danse traditionnelle d'Okinawa avec des tambours ) sur un terrain quelconque, ce qui se voulait être du " Rock " dans un tout petit amphi. En réalité, ça ressemblait à un semblant de Visual Kei bruyant et sans mélodie. Bon ok, les conditions n'étaient peut-être pas les meilleures...mais moi qui aime le Visual d'habitude, là j'ai eu envie de m'arracher les tympans ( celà dit, pour 90 centimes le CD, j'ai décidé de leur laisser une deuxième chance. On verra ce que ça donne ). Et enfin, sur la grande scène en plein centre, un autre groupe qui reprenait également du J-rock mais avec beaucoup plus de classe. J'ai donc pu entendre une cover de " Spell Magic " d'Acid B.C par un groupe d'étudiants. C'était presque mieux que la version originale. Je vous aurais bien posté la vidéo mais le son est déformé à cause du bruit que fait le public et aussi à cause du son de l'appareil photo, ok, je l'accorde. 
J'ai donc passé deux très bonnes fins de journée avec mes compères. Et qui dit festival dans une fac japonaise dit folklore qui va avec : cosplay/déguisement à gogo, maison hanté et une bande de garçons en costards qui s'exite sur du parapara ( danse très enjouée, rapide et populaire chez les jeunes ). Je dois dire que je me suis bien marrée une fois de plus. 
Voilà voilà en gros pour ce petit weekend.
Je tiens à préciser que les commentaires sont ouverts à TOUS. Même si vous n'avez pas de compte google. 

a bientôt. 
GDS.